- anconé
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Ancôneport d'Italie, sur la mer Adriatique; 105 580 hab.; ch.-l. de prov.— Cath. (XIe-XIIIe s.); arc de Trajan.⇒ANCONÉ, subst. masc.ANAT. Muscle court situé sur la face postérieure du coude, extenseur de l'avant-bras :• 1. Il y a encore un petit trousseau de fibres charnues qui vient du condyle externe de l'humérus, et qui s'insère à la partie supérieure du cubitus; il est accessoire des précédens. On l'a nommé anconé (épicondylo-cubitien).G. CUVIER, Leçons d'anatomie comparée, t. 1, 1805, p. 294.Prononc. — Dernière transcription ds DG : an-kò-né.Étymol. ET HIST. — 1727 anat. anconeus « nom d'un muscle du bras » (FUR. ds BRUNOT t. 6, p. 620); 1732 anconé (J. BENIGNE WINSLOW, Expos. anat. de la structure du corps humain, Paris, 1732 : ancone [...] C'est un muscle long et charnu placé tout le long de la partie postérieure de l'Os du bras [...] Le petit Anconé... C'est un petit muscle obliquement triangulaire, qui remplit la fossette oblongue du côté externe de l'Olecrane); cf. Trév. 1752 : On a mis Anconoeus dans le Dictionnaire, parce qu'on n'avoit point trouvé Anconé dans aucun Auteur François. Mais M. Winslow dit toûjours Anconé...; 1845 (BESCH. : [...] Le petit ancôné est le seul auquel l'on donne aujourd'hui ce nom).Lat. sav. anconoeus transcrit prob. en fr. par Winslow, dér. du gr.
« courbure du bras, coude » attesté dep. l'Iliade (10, 80 ds BAILLY).
STAT. — Fréq. abs. litt. :3.BBG. — Lar. méd. 1970. — LITTRÉ-ROBIN 1865. — NYSTEN 1824. — PRIVAT-FOC. 1870.ancône [ɑ̃kon] n. f.ÉTYM. Déb. XIIIe, « bannière antique »; altér. ancienne (cf. ital. ancona) du grec eikona. → Icône.❖♦ Arts. Dans l'art italien, Peinture religieuse de grandes dimensions, souvent placée au-dessus de l'autel.
Encyclopédie Universelle. 2012.